Les risques du netlinking artificiel !

Le netlinking est un levier puissant, mais lorsqu’il est mal utilisé, il peut devenir un véritable danger pour votre visibilité.

Les moteurs de recherche, et notamment Google, sanctionnent sévèrement les stratégies de liens artificiels destinées uniquement à manipuler les résultats de recherche.

Qu’est-ce qu’un netlinking artificiel ?

On parle de netlinking artificiel lorsque les liens sont créés uniquement pour tromper les algorithmes, sans valeur ajoutée réelle pour l’utilisateur. Cela inclut :

• L’achat massif de liens sur des plateformes non spécialisées.
• L’utilisation de fermes de liens ou réseaux automatiques (PBN).
• La sur-optimisation des ancres de texte avec mots-clés répétés.
• Les échanges de liens abusifs et non naturels.

Les sanctions possibles de Google

Depuis l’algorithme Penguin lancé en 2012, Google traque activement les schémas de liens artificiels. Les risques sont multiples :

1. Pénalités algorithmiques : baisse soudaine de positionnement dans les SERP.
2. Actions manuelles : retrait volontaire de votre site par les équipes de Google.
3. Perte de crédibilité : un profil de liens douteux peut réduire la confiance des internautes.

Selon une étude SEMrush (2023), près de 45 % des sites pénalisés en SEO avaient un profil de backlinks artificiel. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Comment éviter ces risques ?

1. Privilégier des backlinks naturels et pertinents

Un backlink n’a de valeur que s’il s’inscrit dans un contexte éditorial logique. Il doit provenir d’un site dont la thématique est en lien direct ou indirect avec ton activité. Par exemple, un site e-commerce de sport a tout intérêt à obtenir des liens depuis des blogs spécialisés running, des magazines fitness ou des partenaires d’équipement.

 L’important n’est pas le volume, mais la cohérence sémantique. Un petit nombre de backlinks pertinents peut avoir plus d’impact qu’une centaine de liens hors sujet.

2. Diversifier les sources de liens

Un profil de liens artificiel se repère souvent par son manque de diversité : trop de liens provenant d’un seul domaine, d’un seul type de site ou avec la même ancre optimisée. Pour limiter les risques :

• Visez des blogs spécialisés, des médias reconnus, mais aussi des annuaires professionnels qualitatifs.
• Intégrez des mentions sur des réseaux sociaux, communiqués de presse, articles invités et partenariats.
• Variez les ancres de liens : utilisez des ancres brandées (nom de marque), des ancres neutres (“cliquez ici”), et des ancres optimisées, mais avec parcimonie.

Google analyse le profil global de vos backlinks. Plus il paraît naturel et équilibré, plus il renforce votre autorité.

3. Analyser régulièrement son profil de backlinks

Un suivi régulier est indispensable pour détecter les signaux faibles. Les outils SEO comme Ahrefs, SEMrush, Majestic ou Moz permettent de :

• Suivre le nombre de domaines référents et repérer les pics suspects (ex. +500 liens en 48h).
• Évaluer le Domain Rating (Ahrefs) ou le Trust Flow (Majestic) pour juger la qualité des domaines.
• Identifier les ancres sur-optimisées qui peuvent déclencher une alerte Penguin.
• Repérer les liens provenant de fermes de sites ou de domaines sans pertinence géographique (ex. liens massifs depuis des annuaires russes ou indiens pour un site français).

Une analyse mensuelle du profil de liens est fortement recommandée, accompagnée d’un reporting clair pour anticiper toute pénalité.

4. Désavouer les liens toxiques

Malgré toutes les précautions, il est fréquent de recevoir des backlinks indésirables (attaques SEO négatives, spams automatiques). Pour limiter leur impact, Google propose l’outil Disavow. Son usage doit être réfléchi... L’outil Disavow doit être utilisé avec discernement. Mal configuré, il peut supprimer l’impact de liens bénéfiques. C’est pourquoi son usage est souvent confié à des agences ou experts SEO.